Cognac et Pineau
Jonzac et située dans la région dite de "petite champagne" de production du Cognac et du Pineau des Charentes. Le Pineau est obtenu par mélange de moût de raisin et de Cognac. Blanc, rosé ou rouge, il se déguste frais à l'apéritif. On peut aussi le servir, en entrée, dans un demi-melon ; avec du foie gras ; en accompagnement également de tous les fromages persillés (bleu d'Auvergne, roquefort...).
Les grandes et petites distilleries de Cognac à trente minutes, de Pineau aux alentours de Jonzac, proposent des visites guidées avec dégustation.
Huîtres de Marenne
Reconnaissable à la couleur verte caractéristique de sa chair, l’huître de Marennes-Oléron se cultive dans le bassin ostréicole du même nom situé à une heure de Jonzac. Près de 2 000 producteurs en produisent environ 60 000 tonnes (soit, 1 milliard d’huîtres !) annuellement : la moitié de la production française.
Les huîtres se dégustent crues, avec une vinaigrette, ou, accompagnées d’une crépinette (saucisse) avec un verre de vin blanc. L’huître peut se déguster aussi chaude, en soupe, au four, farcie…
Melon charentais
Le melon charentais jaune représente 90% de la production française. Sa chair est orangée, juteuse, sucrée, rafraîchissante, parfumée, et recèle une mine de vitamines, minéraux et oligo-éléments. Sur les étals de mai à octobre, on le choisit en le soupesant, en le tâtant, mais la méthode infaillible consiste à sélectionner celui présentant une craquelure au niveau du pédoncule, gage de maturité, puis à le renifler : plus il est mûr, plus il dégage son parfum musqué caractéristique. Sa peau peut être lisse ou brodée, ce qui ne change rien à son goût. Le pineau et le floc de Gascogne remplacent avantageusement le porto pour mettre en valeur les arômes du melon charentais.
On peut le déguster au naturel, glacé à l’anis, ou de cent autres façons astucieuses : sous forme d’amuse-gueules, avec de la mozzarella ou de la vache qui rit, de mini brochettes avec du jambon cru ou du comté, de soupe froide avec du lait de coco ou du basilic ou de la menthe, de salades avec des billes multicolores de melon-pastèque-concombre et des tomates-cerise assaisonnées au vinaigre balsamique et à l’huile d’olive, de poêlées avec de la Saint-Jacques ou de la lotte, de tartes salées avec du lard et de la chapelure, ou sucrées avec du chocolat, de beignets avec un coulis de fruits rouges, de verrines avec de la confiture de framboise et des feuilles de menthe ciselées, de nages avec du vin ou de salade de fruits avec du kiwi, sans oublier les glaces, sorbets, milk-shakes, smoothies, cocktails, additionnés de liqueur de melon… Autre idée : on peut conserver la chair du melon toute l’année en billes glacées dans le congélateur.
Cagouilles
Très répandu sur la façade atlantique française, le petit gris ou cagouille, est devenu l'un des symboles des Charentais qui en sont les premiers producteurs français. Cet escargot est associé proverbialement aux Charentais, appelés familièrement les « cagouillards ». Le nom de cagouille est par ailleurs d'origine charentaise, saintongeaise et angoumoisine, mais il est aussi employé en Dordogne et en Gironde. Plus au nord de l'Aunis et dans le Poitou, l'espèce est appelée luma. Cuit au court-bouillon, on le retrouve, soit, farci au beurre et à l’ail à la mode charentaise, soit, en sauce, à la nage, à la façon aunisienne ou saintongeaise.
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